La Machine, tel est le titre de cette page.
Ces photos ont-été prises dans la salle machine d’un Liberty Ship, le Jeramiah O’Brien à San Francisco.
Pour plus d’information sur l’histoire de ces bateaux, je vous renvoie au lien suivant sur le Wikipedia. Je ne ferai pas mieux alors inutile de paraphraser ce texte.
Description Wikipedia en Français
Description Wikipedia en Anglais (plus complète)
Maintenant, pourquoi ces photos ont-elles pour moi de l’importance ?
Mon père était marin, avait le titre d’ingénieur et occupait le poste de chef mécanicien à la Compagnie Générale Transatlantique. Il prit cette fonction à la fin des années 40, juste après la guerre. Il occupa des postes de mécanicien Ensuite, il commença à encadrer des équipes puis il obtient un poste de second mécanicien. Après avoir repris ces études, il accéda au poste de chef mécanicien. Il était basé au Havre où nous habitions.
Il faut savoir que ma famille a donné plusieurs générations de marins, pont ou machine, mon grand père ayant été l’un des premiers chefs mécaniciens de flottille de pêche de Fécamp. Il décéda jeune, une trentaine d’années, au retour d’une campagne de pèche au nord de l’Islande.
Bref, revenons aux Liberty Ship qui ont été les premiers bateaux sur lesquels mon père a donc navigué à l’immédiate après guerre.
Je ne les ai jamais connus mais les navires qui furent construits par les chantiers européens à partir des années 1950 en était la parfaite copie. La principale évolution qui apparu dans les années cinquante fut le type de moteur. Les Liberty Ship étaient en effet équipés d’un moteur à vapeur constitué de trois pistons alimentés par une chaudière à mazout alors que les navires construits ensuite étaient équipés de un ou deux moteurs diesels.
A l’époque les escales de ces navires du Havre duraient une à deux semaines et cela me donnait l’occasion les explorer. C’est là que j’appris les bases de la mécanique et de l’électricité qui furent les fondations de ma carrière d’ingénieur.
En visitant le Jeramiah O’Bren je me suis retrouvé presque 50 ans en arrière dans l’ambiance de ces navires et je n’ai pas pu m’empêcher de réaliser ce (trop) petit reportage.
Je vous laisse découvrir ce monde.